Bien que créé il y a déjà une dizaine d’années par les entreprises de la Silicon Valley, le métier de Happiness Manager reste encore mal connu et peu intégré dans le monde du travail en France. Il répond pourtant à une intention de la plus haute importance : faire du lieu de travail une source de bien-être en améliorant autant que possible la qualité de vie des collaborateurs de l’entreprise. Il s’agit donc bien d’un rôle prépondérant qui a pour objectif à la fois de développer l’épanouissement des salariés tout en consolidant leur productivité.
Qu’est-ce précisément qu’un happiness manager ?
L’anglicisme qui le désigne en dit déjà beaucoup et en même temps trop peu. Ce « directeur du bonheur », si l’on veut calquer directement de l’anglais l’expression happiness manager, est une variante du poste de manager des ressources humaines mais qui obéit toutefois à des spécificités qui lui confèrent une fonction particulière. Il s’agit en effet de veiller à l’épanouissement des collaborateurs au sein de l’entreprise et dans le cadre de leur travail.
Au-delà de cette première fonction, primordiale pour un happiness manager, ce dernier peut également mettre ses compétences au service des relations de l’entreprise avec sa clientèle, ses fournisseurs, et plus largement l’ensemble de ses partenaires. L’objectif reste le même : garantir des relations professionnelles aussi sereines et apaisées que possible. La ligne d’horizon de tout bon happiness manager consiste à considérer que l’harmonie dans les relations humaines au travail reste la garantie d’une fidélisation à l’entreprise et d’un investissement propice à la productivité.
Quel est concrètement son rôle dans l’entreprise ?
Sa fonction et son statut dans l’entreprise
Si un happiness manager a généralement à sa charge le même type de missions qu’un Directeur des Ressources Humaines, il intervient cependant de manière plus créative et plus ouverte vers la relation à autrui. Son ambition première est de veiller à créer et maintenir la meilleure ambiance de travail possible pour l’ensemble des collaborateurs. Cela passe d’abord par une identification fine des besoins de l’entreprise, mais également par ceux des salariés.
Ses domaines d’intervention
Le happiness manager peut ainsi être amené à intervenir dans des périmètres assez variés tels que :
- L’organisation du temps et des espaces de travail
- Les conditions matérielles de travail
- Des activités visant à la cohésion des équipes
- Le marketing et la communication
Quelles sont les compétences requises pour un happiness manager ?
La dimension humaine étant à privilégier, un bon happiness manager se doit de montrer de l’empathie et d’être ouvert à la parole de l’autre. Il doit par ailleurs être innovant et faire preuve de créativité lors de ses interventions, notamment afin d’assurer une bonne cohésion des équipes et une gestion sereine et apaisée des relations humaines. Enfin, il doit se montrer autonome, productif et performant.
Happiness manager est donc un métier noble dont le fondement est de replacer le capital humain au centre de l’activité professionnelle. C’est une fonction stratégique qui, en fédérant l’ensemble des potentiels, contribue à la bonne dynamique de l’entreprise et à la construction d’une image positive de celle-ci.
