3 remèdes de grand-mères à base de plantes

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Pour éviter les effets secondaires des médicaments chimiques classiques, je privilégie toujours les remèdes de grand-mère, surtout si je suis en face de petits bobos, ou de maladies sans gravité. Je vous invite à découvrir les vertus thérapeutiques de ces trois plantes.

La chélidoine

Même si la limace fait partie des remèdes de grand-mère, contre les verrues il y a surtout la chélidoine. Pour ma part, je préfère de loin avoir recours à cette plante que manipuler un mollusque baveux. Ayant des propriétés antimycosique et antivirale, la sève contenue dans ses tiges est exceptionnellement riche en chélidoine et en protopine. Ces alcaloïdes stopperaient efficacement la croissance des verrues. Et la guérison est certaine, après quelques semaines de traitement. D’ailleurs à juste titre, la chélidoine est communément aussi appelée « herbe aux verrues ».

Mais cette plante est aussi recommandée contre le psoriasis, les durillons et les cors. Prudence est cependant de mise lors de sa manipulation, dans la mesure où sa sève est toxique. Son contact avec les yeux est absolument à éviter. Ne pas l’ingérer non plus.

Comment procéder ? Couper délicatement sa tige pour récolter le suc jaune. Et à l’aide d’un coton-tige, appliquez abondamment le jus obtenu sur la verrue. Pour plus d’efficacité, je répète l’opération plusieurs fois par jour.

L’ortie

Pour nombreux d’entre vous, le mot ortie est surtout synonyme de douleurs, de chaleurs et de sensations de brûlures, notamment lorsque l’on s’y frotte malencontreusement. Ses piqûres sont d’autant plus courantes en ces périodes de beau temps où les randonnées et les promenades en forêt se multiplient. Toutefois, avant de bannir complètement l’ortie de vos plantes médicinales, n’oubliez pas que cette plante a aussi de nombreuses vertus et trouve parfaitement sa place dans nos boîtes à pharmacie.

Riche en fer, en calcium, en magnésium, les propriétés minéralisantes, ainsi que dépuratives de l’ortie renforce les articulations atténuant ainsi les inconforts et les douleurs liées au rhumatisme ou encore à la goutte. Sur une longue durée, l’ortie est alors souvent prescrite en phytothérapie en complément du traitement classique. Vous n’en pouvez plus de vos aphtes récalcitrants ? Rien de plus simple, un bain de bouche, trois fois par jours avec du bouillon d’ortie en viendra à bout. Vous pouvez à la fois utiliser les feuilles et les racines de la plante.

La verveine

Omniprésente dans nos produits cosmétiques, mais aussi dans nos assiettes, la verveine se boit généralement en tisane ou en infusion. Avec ses effets tranquillisants et relaxants, cette plante agréablement parfumée aiderait à trouver facilement le sommeil. C’est pourquoi, lorsque j’ai du mal à m’endormir, je me prépare une tasse de tisane verveine quinze à vingt minutes avant le coucher.

Sinon, à consommer tout au long de la journée pour les personnes qui sont régulièrement sujettes au stress et à la nervosité. Mais intéressons-nous surtout à vertus calmantes de la verveine. Appliquée en cataplasme, cette plante aromatique de la famille des verbenacee soulagerait les courbatures, les crampes et les douleurs musculaires. À condition d’utiliser des feuilles fraîchement cueillies et pilées. Par la suite, rincez bien la zone avec de l’eau chaude.

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